top of page

L’AIDANT : UN RÔLE D'ACCOMPAGNEMENT NATUREL


Aidant un rôle d'accompagnateur

Dans bien des cas, la personne malvoyante demande à être accompagnée lors du rendez-vous avec l’opticien spécialisé en basse vision. Ce fut le cas de Marie-Louise (87 ans) dont la fille Chantal a su se rendre disponible pour accueillir Céline Feton, opticienne formée à la basse vision depuis maintenant 5 ans.



Chantal, qu’est-ce qui a motivé votre démarche au départ ?

​C’était une demande très explicite de ma maman, elle se plaignait de ne plus voir clair. Atteinte d’une DMLA, elle a un œil qui est perdu et avec l’autre elle a malheureusement une vision très réduite. Elle s’énervait de plus en plus et ne cessait de me dire « je ne vois plus rien, ça m’agace… ». ​

Quel a été votre premier réflexe ?

Je l’ai emmenée chez un ophtalmologue dans le but d’acheter des lunettes loupe. Nous les avons fait faire près de chez nous. Mais maman n’a pas constaté d’amélioration sur sa vision. Nous sommes ensuite allées consulter un orthoptiste et c’est là que nous avons finalement été orientées vers une opticienne spécialisée en basse vision : Céline Feton, une femme très professionnelle et compétente, à l’écoute et qui en plus se déplace au domicile des patients. ​


En quoi est-ce un vrai plus dans ce qui ressemble à un parcours du combattant ?

Maman est une femme un peu timide. Elle a en général peur de déranger. Dans un magasin, elle serait prête à répondre oui à une question, même si au fond d’elle sait que cela ne va pas. Le fait de rencontrer l’opticienne chez elle l’a beaucoup rassurée, comme le fait que je sois là aussi. Nous avons eu une longue discussion, plus de deux heures où Céline Feton​ s’est ingéniée à comprendre les besoins de maman, ses gènes, ses manques. Elle a présenté toutes les solutions qui existent sur le marché et nous a aussi donné quelques précieux conseils. Nous avons par exemple rapproché la télévision de son fauteuil. Des petites choses simples, mais qui finalement peuvent changer la vie. ​


Sur quels équipements ou solutions vous êtes-vous dirigées ?

Nous avons procédé par priorité et l’opticienne basse vision a cherché à répondre aux souhaits de ma maman qui jardine beaucoup. Elle lui a fait tester des sur-lunettes jaunes. Le fait de les porter lorsqu’elle s’occupe de ses fleurs améliore considérablement sa vision, elle est moins éblouie et constate une nette différence.​

Comme elle adore lire aussi, nous avons également opté pour une lampe spéciale qui éclaire juste le livre. Cela ne l’éblouit pas comme une lampe de bureau, elle est très heureuse, car elle retrouve un certain confort. En complément, elle est aussi équipée d’une loupe pour grossir les caractères. Notre prochain achat, ce sera une tablette de lecture, c’est un outil formidable, mais nous ne pouvions pas investir dans tous les équipements en même temps pour des raisons de budget. ​

Quel est le sentiment de votre maman aujourd’hui ?

​Un handicap, c’est toujours difficile à accepter. Ma maman était en train de faire une déprime. Je la sentais un peu sombrer et il fallait faire quelque chose pour lui permettre de retrouver le sourire. Maintenant elle est contente. Avec du recul, je comprends les gens qui se posent des questions ou qui finalement arrête d’y croire. Pourtant, il existe des solutions dont personne ne parle – sauf les experts – et qui peuvent vraiment améliorer les choses. ​


Apprenez en plus sur les solutions qui peuvent être apportées par le réseau Un Dixième + notamment, #1 Réseau d'opticiens spécialisés en malvoyance et dans le traitement de la basse vision


bottom of page